La dépression majeure est une maladie mentale grave caractérisée par une dépression persistante et insensible, une perte d’intérêt et de plaisir, et généralement accompagnée d’une série de symptômes. Bien que les médicaments et la psychothérapie puissent traiter efficacement la dépression majeure, les antidépresseurs restent le traitement principal. La paroxétine est l’inhibiteur de la recapture de la sérotonine le plus efficace de tous les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).
C’est quoi exactement ?
La paroxétine est un principe actif appartenant à la famille des antidépresseurs. Il convient au traitement de la dépression, de l’anxiété, de la phobie sociale, du trouble panique, du trouble obsessionnel-compulsif et du trouble de stress post-traumatique. Il est administré par voie orale. Il est commercialisé sous différentes dénominations sous forme de comprimés ou de solutions buvables, notamment le Deroxat®.
La paroxétine est un antidépresseur largement utilisé en France. Cette molécule est appréciée pour son efficacité et sa large gamme d’effets. En fait, il aide non seulement à traiter la dépression, mais aussi à traiter plusieurs autres maladies liées à l’anxiété. Les effets secondaires ne sont généralement pas évidents.
Cette substance active est un antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine. Il agit directement au niveau du système nerveux central. Il aide à augmenter le niveau de sérotonine (ou sérotonine), un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans les maladies mentales telles que la dépression et l’anxiété.
Les contre-indications
La paroxétine est contre-indiquée en association avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO). Dans des cas particuliers, le linézolide (un antibiotique IMAO réversible et non sélectif) peut être utilisé en association avec la paroxétine, à condition qu’il puisse assurer une surveillance étroite pour détecter les symptômes évocateurs d’un syndrome sérotoninergique et le suivi de la pression artérielle (voir la section Autres interactions médicamenteuses). médicament et autres formes d’interaction).
Le traitement par la paroxétine peut débuter : 2 semaines après l’arrêt du traitement IMAO irréversible, ou au moins 24 heures après l’arrêt des IMAO réversibles (moclobémide, linézolide, méthionine [bleu de méthylène ; marqueur préopératoire, qui est un IMAO non sélectif réversible]).
Attendre au moins une semaine entre l’arrêt de la paroxétine et le début du traitement par IMAO.
La paroxétine ne doit pas être utilisée en association avec la thioridazine. En effet, comme les autres médicaments inhibiteurs du CYP450 2D6, il peut augmenter la concentration plasmatique de la thioridazine. La thioridazine seule peut provoquer un allongement de l’intervalle QTc associé à des arythmies ventriculaires sévères, telles que des torsades de pointes et une mort subite.
La paroxétine ne doit pas être associée au pimozide.
Les effets indésirables
- Troubles du système immunitaire
Les réactions allergiques sévères et d’un potentiel fatal, avec des réactions anaphylactiques et oedème de Quincke, sont très rares.
- Troubles endocriniens
Le syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone anti-diurétique (SIADH) est très rare.
- Troubles du métabolisme et de la nutrition
Une augmentation de la cholestérolémie, diminution de l’appétit, arrivent fréquemment.
Une modification du contrôle glycémique a été rapportée chez les patients diabétiques (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi) et se produit peu fréquemment. Tandis que l’apparition de l’hyponatrémie est rare.
- Troubles psychiatriques
Ce sont en général : la somnolence, l’insomnie, l’agitation, les rêves anormaux ; ou bien des confusions, des hallucinations. Tandis que les réactions maniaques, anxiété, dépersonnalisation, attaques de panique, akathisie se produisent rarement.
Des idées et comportements suicidaires, agression peuvent éventuellement survenir.