Quelles plantes pour soigner les infections ?

Le thym pour se soigner

Bien qu’elles soient à l’origine de tous les remèdes existants, les plantes médicinales sont encore très peu connues. Aujourd’hui, elles occupent une branche particulière de la science qui étudie la pharmacologie et la thérapie médicamenteuse, celle de la phytothérapie. Nos ancêtres ont connu depuis longtemps les vertus apaisantes, et même guérissantes de certaines plantes. D’ailleurs, c’est un peu de cette pratique archaïque que nous vient l’expression « remède de grand-mère ». Dans le cas du traitement des infections, différentes plantes sont utilisées. Parmi les plus prisées, on a :

L’usnée

Une symbiose entre un champignon et une algue, c’est ce qui a donné naissance à l’usnée. Cette plante médicinale à l’aspect un peu particulier est encore appelée barbe de Jupiter dans de nombreuses régions. On la reconnaît facilement grâce sa forme qui s’apparente à des touffes de poils. Elle est surtout répandue dans la partie nord-ouest du Pacifique. Souvent, elle se développe sur les pommiers. L’usnée a comme principale propriété d’agir sur le système minutaire. C’est ce qui la rend très efficace pour soulager les infections. Elle stimule la défense de l’organisme de façon à ce que celle-ci puisse lutter contre les agressions des micro-organismes. Ses vertus phytothérapeutiques ne présentent aucune forme de contre-indication. Elle peut être aussi bien utilisée par les adultes que sur les enfants.

Ses effets sont surtout efficaces dans le traitement des maladies causées par les streptocoques ou les staphylocoques. L’usnée agit comme un antibiotique naturel. Son utilisation est fortement recommandée en cas d’infections respiratoires ou urinaires (pneumonie, bronchite, vaginose bactérienne ou autres) et notamment en cas de déficience immunitaire. En ce qui concerne la préparation, le remède à l’usnée peut être pris sous forme de tisane. Toutefois, en raison de son goût assez fort, il est possible de le mélanger à de l’extrait liquide. Il se mélange bien avec l’alcool, le vin ou autres boissons faciles à ingurgiter.

Le thym

Utilisé depuis l’Antiquité, le thym est aujourd’hui présent un peu partout. Certains le connaissent certainement mieux à travers des appellations courantes telles que farigoule, pote ou mignotise des Génevois. On le croise essentiellement dans la région occidentale de la Méditerranée. Il en existe de nombreuses espèces, mais seules quelques-unes sont utilisées dans le domaine de la phytothérapie. Le thym est une plante médicinale réputée pour ses vertus antiseptiques et antispasmodiques. Elle doit ses propriétés à sa forte teneur en thymol et carvacrol. Son efficacité dans le traitement des infections n’est donc plus à démontrer. Les analystes affirment également qu’elle contient des flavonoïdes, de la saponine et des acides tanniques qui participent dans le soulagement de nombreux troubles.

Pris sous forme d’infusion, le thym agit en renforçant le système immunitaire. Ses effets antiseptiques sont efficaces pour apaiser la toux et les symptômes du rhume. Pendant l’Antiquité, on mâchait directement la plante en cas de nez bouché ou de maux de gorge. Elle était aussi utilisée en bain de siège afin de supprimer les douleurs causées par les infections urinaires. Comme l’usnée, aucune contre-indication n’a été signalée en ce qui la concerne. Selon les anciennes pratiques, elle est même mélangée aux boissons des bébés pour le traitement des douleurs spasmodiques abdominales, de l’anémie ou autres problèmes liés à la circulation sanguine.

L’ail

L'ail pour se soigner
L’ail pour se soigner

L’ail est connu comme étant un super-aliment. Ce légume très réputé pour son odeur assez forte présente de nombreuses propriétés bénéfiques pour le corps. L’ail, à lui seul, est capable de traiter une dizaine d’infections. Les femmes connaissent son efficacité dans le traitement des mycoses vaginales. Cette plante médicinale possède également des vertus efficaces pour lutter contre le candida, l’ Helicobacter pylori, l’Aflatoxicose, la Klebsiella ou encore la tuberculose.

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